On dénombre une centaine de variétés de choux, son évolution, ses mutations et la diversification de ses variétés dans de très nombreux pays au cours des siècles font, qu’il est difficile d’être certain de son origine. D’un point de vue général, les premiers choux existaient sur les côtes ouest de l’atlantique, peut-être en bretagne mais très certainement sur les côtes ouest de la Normandie il y a plus de 3500 ans. Ce serait de là que proviennent toutes les variétés de choux qui ont évolués et se sont transformées au gré de sa migration. Ce qui est certain, c’est qu’avant l’apparition des pommes de terre, le chou faisait parti d’un des principaux aliments des européens.
Le chou est une espèce de plante de la famille des Brassicacées (crucifères). Le chou peut se regrouper en deux groupes, les choux légumes fleurs comme, le chou-fleur, le chou Romanesco, le chou brocoli et les choux fleurs de Sicile et, tous les autres qui sont des légumes feuilles. Cependant il y a le chou rave qui est un chou dont on mange la tige, on le classe, par simplicité, en légume feuille.
La consommation moyenne par famille par an est de 1,2 kg, un chou pèse environ 1 kg, soit 1 à 2 choux par an.
Cette statistique nous laisse dubitatifs, nous faisons une choucroute garnie par an avec 4 kg de choucroute, des choux fleurs crus et cuits, des brocolis, des choux farcis à la viande ou Veggie, de la potée, des salades de choux, etc.
Notre famille consomme donc beaucoup plus de choux que la moyenne évoquée ci-dessus par les statistiques de référence. C’est donc, votre consommation qui va déterminer vos choix, si vous mangez toutes ces formes de choux vous allez devoir définir ce que vous allez manger pour savoir ce que vous allez semer et planter.
La culture du chou n’est pas difficile, c’est son entretien qui peut être compliqué, il n’y a pas que nous qui aimons les choux, de nombreux insectes, des vers, des escargots et des limaces en sont friands.
Conseil Le chou donne de bons résultats et il n’y a que peu de perte, lors de son élevage, ne mettez pas trop de semis, vous seriez vite débordés.
Le bon geste Pour limiter le nombre de graines, mouillez le bout de votre index et posez-le sur vos graines, les graines s’y collent, vous pourrez les déposez délicatement une à une sur votre terre.
C’est une étape facile à réaliser, selon les conditions climatiques, les semis se démarrent au chaud ou sous abri en extérieur. En extérieur, pensez à protéger vos semis des nuisibles rampants et volants.
Deux solutions ; soit en godets individuels soit sur bacs, étalez ou remplissez votre contenant de terre à semis avec au moins de 5 à 7 cm de hauteur, les racines s’enfoncent rapidement, déposez vos graines et recouvrez d’1 petit centimètre de terre à semis, tassez légèrement pour fixer vos graines et vaporisez de l’eau sur vos semis pour lancer la germination. Maintenez la terre humide jusqu’au rempotage mais ne détrempez pas, vous feriez pourrir vos semis.
Les pousses vont apparaître en une dizaine de jours, attendez qu’elles se développent un peu pour supprimer délicatement les pousses les plus chétives, conservez les plus belles.
Le chou est une plante crucifère, c.a.d., qu’il pousse en croix, lorsque que les quatre premières feuilles sont bien formées (environ 30 jours), faites le rempotage dans des godets avec du terreau de plantation, les choux finiront leur croissance et vous pourrez les planter (environ 60 jours).
La période pour faire ses semis de choux s’étend de la mi-février jusqu’en juillet, voire en début août. Dès le mois de mars tous les semis se pratique en extérieur à l’abri du gel et du froid.
Pour commencer l’année, dès la mi-février au chaud, on peut semer, des choux cabus, des choux de Bruxelles et des choux raves.
Les choux sont gourmands, votre terre doit être bien enrichie avec du compost avant la plantation des choux. Il faut lui prévoir une bonne exposition, ils supportent la mi-ombre de l’après-midi mais pas moins. Les choux épuisent les sols, il ne faut pas replanter des choux au même endroit avant 4 ans.
Faites un trou assez large et profond que vous arroserez généreusement avant d’y déposez votre du terreau à plantation. L’espace entre les trous est d’au moins 50 cm, le chou à besoin de place pour s’étoffer, trop serrer les choux revient à favoriser les maladies. Une fois que vous avez installé vos plants, arrosez pour humifié en surface sans jamais mouiller les feuilles.
Pour qu’ils profitent au mieux des élément nutritifs du sol, vous pouvez séparer vos rangs par d’autres légumes moins gourmands comme la salade, des haricots verts, des betteraves et panais par exemple.
Conseil Pour éviter les nuisibles, dès que vous avez planté vos choux installez un tunnel recouvert d’une moustiquaire. Pour ce faire croisez des arceaux en plastique que vous liez entre eux. Avant de déposer votre moustiquaire sur les arceaux, faites une petite tranchée avec une binette sur 3 côtés de votre tunnel puis, déposez votre moustiquaire de façon qu’elle soit enterrée, laissez un côté pour accéder à l’intérieur en le rendant hermétique par des planches ou des briques.
Vigilance Pour éviter de transformer votre tunnel en garde-manger, vérifiez soigneusement que vos plants n’aient pas fait l’objet de pontes d’œufs de piéride ou d’autres insectes, vous pouvez faire un traitement préventif si vous ne voyez rien ou un traitement curatif si vous relevez leur présence.
Pensez à maintenir une terre bien humide en arrosant régulièrement. Dès que le chou s’étoffe, il faudra buter la terre aux pieds des choux en la remontant sur la tige du chou pour le consolider.
Vérifiez régulièrement qu’il n’y ait pas de petits trous sur les feuilles, dès leur apparition il faut agir avec un traitement. Les limaces et escargots font des ravages, ils arrivent très souvent à pénétrer dans les tunnels, regardez bien dans le cœur de vos choux.
les choux pommés (chou cabus) éclatent. L’apport d’azote sur les choux doit être très modéré pour éviter que le chou se développe mal.
Alternariose Ce champignon se développe à cause de l’humidité soit, par un arrosage trop intensif, soit, par les gros orages d’été ou des pluies importantes.
Il se manifeste sous la forme de petites taches brunes et verdâtres sous la feuille puis des taches marrons apparaissent sur la partie supérieure des feuilles pour devenir un trou dans vos feuilles.
La distance trop réduite entre les plants en est souvent aussi la cause, le chou a besoin d’être aéré, si vous avez de l’alternariose dans vos choux, coupez les feuilles atteintes, retirez les feuilles basses qui touchent le sol. S’ils sont trop atteints, arrachez les choux et ne les mettez pas au compost.
Respecter une rotation des cultures de 4 ans pour éviter cette maladie.
Pourriture molle Cette bactérie provient aussi de conditions trop humides, soit elle pénètre lors d’un arrosage qui a mouillé les feuilles soit, lors des pluies. Les blessures offrent aussi l’opportunité à la bactérie de se développer. Les insectes, le jardinier blesse le chou qui sera plus facilement infecté.
La pourriture se manifeste par un flétrissement du chou qui devient visqueux, la couleur du chou vire au brun foncé et il commence à pourrir.
Il n’y a pas de traitement, arrachez les choux contaminés sans les jeter au compost et respectez une rotation de 4 ans avant de replanter des choux au même endroit, la bactérie restera présente et détruira vos choux.
Le Mildiou aussi s’invite dans la liste des maladies du chou, ce champignon est très présent en cas pluie abondante. La bouille bordelaise par un traitement préventif peut le tenir à l’écart.
Les ravageurs Que ce soient des petits papillons blancs d’1.5 mm de long (Aleurodes), des petits coléoptères noirs d’environ 5 mm de long (Chrysomèles ou altises) ou, des mouches (Mouches Mineuses), des papillons (la Noctuelle Défoliatrice, la Teigne du chou, la Piéride) qui, viennent déposer leurs larves qui perceront des trous dans les choux ou encore, des Punaises et des Pucerons Cendrés, la meilleure solution pour éviter des traitements intensifs c’est la culture en milieu protégé.
Le chou a de très nombreux prédateurs volants mais, il y a aussi des prédateurs au sol, les limaces et escargots qui se régalent des choux.
Les choux ne doivent pas être mouillés, pulvérisez lors des journées sans précipitation.
Les rampants se traitent avec du Phosphate ferrique (anti-limaces) En préventif, la pulvérisation d’un purin d’absinthe ou de fougère repousse les limaces Le phosphate ferrique est un composé minéral présent naturellement dans le sol. Il se dissout au contact de l’humidité et agit comme un coupe faim qui bloque le système de mastication des escargots et limaces. Il n’est pas toxique pour les animaux domestiques.
Attention aux doses annuelles et respectez scrupuleusement les consignes d’utilisation, le phosphate ferrique peut être dangereux pour l’homme.
Tous les insectes peuvent-être tenu à l’écart avec des pulvérisations de purin.
Les méthodes préventives.
Le purin d’Absinthe sert de répulsif contre les insectes en général, il est efficace contre les pucerons, les altises et la piéride du chou. Son odeur les tient à distance.
Le purin d’ortie, bien qu’il soit un très bon insecticide n’est pas bon pour les choux parce qu’il fait un apport conséquent d’azote aux légumes, ce qui n’est pas préconisé pour les choux.
Le purin de rhubarbe est aussi très utile pour se prévenir des attaques des pucerons, de la mouche de la carotte et de l’oignon, de la teigne du poireau et des vers et la piéride du chou. Dilué, le purin de rhubarbe est un répulsif contre les mêmes atteintes et repoussent tous les insectes.
Les méthodes passives
Le chou est victime de la chenille de la piéride et des altises, pour désorienter ce coléoptère et ce papillon, vous planterez de la menthe autour des pieds.
Attention La menthe est envahissante, vous devez alterner l’emplacement des cultures chaque année pour respecter la rotation des cultures, il est préférable de la contenir en pot pour qu’elle ne s’installe pas. Les pots seront déplacés avec les choux au fil des ans. Il en est de même pour le Thym qui repousse les noctuelles.
La méthode curative
Le Bacillus Thuringiensis est un insecticide biologique qui contient une matière active issue d’une bactérie existant dans la nature. Les insectes cessent de s’alimenter et meurent après ingestion du produit.
Ce produit est aussi utilisé pour lutter contre les noctuelles défoliatrices, la teigne du poireau, le ver des fruits, les chenilles processionnaires, la pyrale du buis et la piéride du chou. Si vous choisissez cette méthode, respectez scrupuleusement les dosages, les délais de consommation et cibler les légumes que vous souhaitez traiter.
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